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VERDI, Il trovatore — New York

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Spectacle
26 janvier 2018
Anita Rachvelishvili dans le feu de l’action

Note ForumOpera.com

2

Infos sur l’œuvre

Dramma in quattro parti (1853)

Livret de Salvatore Cammarano complété par Leone Emmanuele Bardare

D’après la pièce de théâtre El trovador d’Antonio Garcia Guttiérrez

Détails

Mise en scène

David Mc Vicar

Décors

Charles Edwards

Costumes

Brigite Reiffenstuel

Lumières

Jennifer Tipton

Chorégraphie

Leah Hausman

Le Comte de Luna

Quinn Kelsey

Leonora

Jennifer Rowley

Azucena

Anita Rachvelishvili

Manrico

Yonghoon Lee

Ferrando

Štefan Kocán

Inès

Sarah Mesko

Ruiz

Eduardo Valdes

Un messager

David Lowe

Choeur et orchestre du Metropolitan Opera de New-York

Direction musicale

Marco Armiliato

New-York, Metropolitan Opera, vendredi 26 janvier 2018, 20h

Il a souvent été dit que Verdi avait envisagé de rebaptiser son opéra Il Trovatore La Gitana en raison de l’importance accordée à Azucena. Avec Anita Rachvelishvili dans le rôle, nul doute que la question se pose. Comme à Londres il y a quelques mois, le mezzo soprano georgien campe un personnage passionnant, un roc vocal d’une insolence incroyable, qui ne laisse percer que les fissures dramatiques indispensables à la caractérisation de son personnage. La voix est puissante et chaude, l’aigu généreux.

Fort opportunément, son Manrico vient rétablir l’équilibre de l’ouvrage. S’il n’a pas les moyens, ni le timbre, d’illustres ténors qui l’ont précédé, Yonghoon Lee a clairement beaucoup écouté Franco Corelli, au point d’en offrir à maints endroits des nuances équivalentes. Le chanteur coréen dispose à la fois d’un aigu généreux (la « Pira » est toutefois transposée), et d’une authentique musicalité, ainsi que d’une grande intelligence, panachant ainsi les qualités d’uns spinto et d’un lirico.  

En Leonora, la jeune soprano américaine Jennifer Rowley doit encore gagner en maturité. L’air d’entrée, un peu grave pour ses moyens naturels, manque de poids et la voix est affectée d’un léger vibratello. Tout change en seconde partie où l’aigu, davantage sollicité, permet d’apprécier un timbre cristallin et un superbe legato

Quinn Kelsey de son côté, renvoie plutôt à la tradition des Louis Quilico : la voix a du mordant, le chant est nuancé avec intelligence, mais les aigus sont un peu détimbrés pour un authentique baryton verdien. 

Štefan Kocán a une authentique voix de basse, sombre à souhait. Malheureusement, la technique ne suit pas : toutes la partie belcantiste passe à la trappe, avec des vocalises sommairement savonnées et des trilles aux abonnés absents. 

La mise en scène de David McVicar se réfère à Goya, avec une violence exacerbée entre hommes et femmes qui finit par devenir un tic gênant chez les metteurs en scène actuels.  Au positif, aucun temps mort, comme si McVicar craignait un éventuel ennui  créé par la musique seule.  

A la tête d’un choeur et d’un orchestre impeccable, Marco Armiliato offre une direction efficace, bien en phase avec le plateau. Mais pourquoi donc avoir pratiqué une fois de plus des coupures dans la partition ?

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Dramma in quattro parti (1853)

Livret de Salvatore Cammarano complété par Leone Emmanuele Bardare

D’après la pièce de théâtre El trovador d’Antonio Garcia Guttiérrez

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David Mc Vicar

Décors

Charles Edwards

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Azucena

Anita Rachvelishvili

Manrico

Yonghoon Lee

Ferrando

Štefan Kocán

Inès

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Ruiz

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Choeur et orchestre du Metropolitan Opera de New-York

Direction musicale

Marco Armiliato

New-York, Metropolitan Opera, vendredi 26 janvier 2018, 20h

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